J’ai voulu faire un portrait de Kenza parce qu’après avoir lu toutes sortes de choses à son sujet (bonnes ou mauvaises), je l’ai trouvée courageuse, et moi j’aime les courageuses. Les femmes qui se battent, qui ont des convictions et qui s’affirment.
Dès nos premiers échanges téléphoniques, j’ai tout de suite senti que Kenza était une femme simple, sans prétention, j’avais la sensation de discuter avec une amie que je connaissais depuis toujours.
On se rencontre alors au café d’un très grand hôtel où elle aime travailler, c’est un immense hall qui donnerait presque le vertige.
Je m’assoie et je donne en quelques mots la direction que va prendre notre rdv. « Ma façon de faire est simple : on boit un café et je t’écoute parler, je ne prends pas de note, je t’écoute simplement, je poserai quelques questions peut-être, éventuellement. Ce qui m’intéresse c’est de te comprendre. »